Voici le dernier article en date, publié le 1er décembre dernier par le Journal du Centre !

Cet article revient sur les travaux entrepris par le Contrat Territorial des Nièvres le long de la Nièvre de Champlemy, de la Nièvre d'Arzembouy et de la Nièvre Aval.

Ces travaux ont été réalisés par trois entreprises : l'entreprise ROSSI ESPACE VERT pour la partie maintien de la végétation en bords de cours d'eau (entretien de la ripisylve), l'entreprise TARVEL (cf photo de l'article) pour les aménagements des abreuvoirs et passages à gué et l'entreprise l'ANAR pour la pose des clôtures. Un grand merci pour leur travail !

 La première tranche de travaux d'entretien de la végétation du lit et de restauration du lit et des berges a été menée en 2017. Trois tronçons étaient concernés:

• la Nièvre de Champlemy à Bourras l'Abbaye(830m),
• le Petite de Nièvre de Lurcy-le-Bourg jusqu'au hameau la Roche à Prémery (4470m),
• la Nièvre urbaine depuis les empellements dit de Coulanges jusqu'à la confluence avec la Pique (1005m).

Les travaux ont consisté en:

• des travaux forestiers d'entretien de la ripisylve (enlèvement des arbres morts, des embâcles, éclaircie de la végétation),
• des travaux d'aménagement agricoles (abreuvoirs en descente empierrée, passage à gué, ponceau),
• de la pose de clôture en haut de berges,
• de la plantation d'arbres.

Ces travaux ont été menés en trois phases: de mi-juin à mi-juillet, courant septembre et début décembre pour les plantations.

Ils ont été menés dans le respect du milieu naturel par des intervention ciblées.

La définition du projet (type de travaux, emplacement des aménagements) s’est faite en concertation entre le technicien de rivières et les exploitants agricoles.

En complément de l'opération vitrine, une stratégie d'intervention à l'échelle du bassin versant du ruisseau de Saint-Bonnot a été mise en place pour décloisonner la quasi-totalité du cours d'eau et permettre aux truites de reconquérir la rivière.

Les travaux portaient sur la réhabilitation de trois ouvrages de franchisement sur des chemins communaux de Saint-Bonnot.

Sur le ruisseau de la Ménagerie, affluent du Saint-Bonnot, deux ouvrages ont été remplacés par une arche PEHD (Poly-Ethylène Haute Densité). La chute d'eau a été supprimée.

Le chantier de l'opération vitrine de la restauration hydromorphologique du ruisseau de Saint-Bonnot s'est déroulé en aout et octobre 2015.

Les objectifs du projet étaient les suivant:

- Faciliter le déplacement de poissons dans le cours d’eau: on parle de « rétablissement de la continuité écologique » 

- Améliorer la qualité physique du ruisseau (berges, largeur du lit, pente, profondeur…), en restaurant sa qualité hydromorphologique.

Le chantier a été réalisé par l'entreprise BBF.

Dans le cadre de l’élaboration du contrat territorial du bassin versant des Nièvres, la cellule d’animation a souhaité mettre en place un projet de démonstration de travaux de restauration hydromorphologique dans le but de montrer au grand public les différents aménagements réalisables pour restaurer les rivières.

Plusieurs sites potentiels avaient été identifiés à l’aide de différents critères tels que l’état de dégradation de la rivière, les aménagements potentiels en fonction de l’enveloppe budgétaire, la proximité d’un axe de circulation et d’un stationnement aisé pour que le public puisse venir voir les travaux réalisés.

Le site retenu se situe sur le bassin de la Nièvre de Champlemy sur la commune de Saint Bonnot.

Le cours d'eau s'appelle le ruisseau de Saint-Bonnot. Il présente les caractéristiques suivantes :

• Un ruisseau en mauvais état hydromorphologique,
• Un ouvrage de franchissement faisant obstacle à la continuité écologique.

Le projet a été défini en prenant en considérant deux critères principaux: